La lutte contre le blanchiment de capitaux à l’ère des crypto-monnaies

GREVESSE-SOVET Amaury

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Description du produit

Résumé

Dans une économie mondialisée et digitalisée, les techniques et moyens de blanchiment ont considérablement évolué en profitant des progrès technologiques. A titre d'illustration, les criminels utilisent désormais les crypto-monnaies comme intermédiaire de blanchiment, tant pour leur caractère potentiellement intraçable que pour la grande rapidité des transactions. Une rapidité qui illustre d'ailleurs la vitesse à laquelle cette technologie évolue et suscite des craintes lorsqu'il s'agit d'apprécier les efforts normatifs réalisés pour lutter contre ce phénomène de criminalité économique.
En effet, la cinquième directive relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, à peine entrée en vigueur, démontrait d'ores et déjà ses lacunes et surtout son retard face à une technologie en évolution constante. Est-ce synonyme d'insécurité juridique ? Oui, mais le législateur et les différents organismes tels que le GAFI, interviennent régulièrement pour suivre le rythme effréné et pallier la survenance d'une telle pratique, en prodiguant des recommandations et normes pour améliorer la lutte et combler les lacunes existantes.
Mieux encore, ces crypto-monnaies, tantôt critiquées car potentiel intermédiaire de blanchiment, s'inscriront dans le futur comme un acteur majeur de lutte contre le blanchiment d'argent en offrant davantage de garanties et un meilleur traçage que la monnaie fiduciaire, bien plus en proie et propice à permettre le blanchiment de capitaux.