Europe, crimes et censure au Congo - Les documents qui accusent

José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne, Javier Solana, chef de la diplomatie européenne, Aldo Ajello, représentant spécial de l'Union Européenne et leurs collègues, ont-ils couvert le pillage des minerais et les crimes contre l'Humanité commis contre des millions de civils non armés depuis au moins une décennie dans la région des Grands Lacs? A Paris, Londres ou Barcelone, certains jugent le silence de l'Europe suspect face aux nombreux rapports de l'Onu qui accusent le régime rwandais. Dans le même temps, l'Union Européenne finance, en dehors de tout contrôle démocratique, des criminils de guerre, des tortionnaires arrogants et des élections truquées au Congo et au Rwanda, soutenant ostensiblement des régimes autocratiques et des groupes mafieux. Choqués, des diplomates interrogent la position incompréhensible de l'Europe devant les horreurs qui persistent en Afrique Centrale, particulièrement en République Démocratique du Congo. A partir de confidences de diplomates européens et de documents secrets obtenus après plusieurs années d'énquête