Description du produit
- Catégories: Droit Public et Droit Administratif
- Editeur: LARCIER EDITIONS
- ISBN: 9782807913455
- Date de publication: 27/03/2019
- Reliure : Broché
- Langue: Français
Résumé
L’administration est instituée pour agir. Elle est appelée à exercer ses
missions dans le respect de l’intérêt général. Elle est tenue
d’observer les règles et principes qui s’imposent à elle et à l’action
qu’elle a en vue. À tous les niveaux de pouvoir, cette réalité est le
quotidien de l’administration.
Dans la perspective qui se
présente ainsi, il n’est pas impossible que l’administration commette
une irrégularité ou une erreur d’appréciation, en un mot se trompe et
cherche à se raviser. Se présente alors la question délicate – mais ô
combien cruciale – du retrait d’acte administratif.
Qu’est-ce que le retrait d’acte administratif ? De quel acte est-il question ?
Dans
quelle mesure un acte peut-il faire l’objet d’un retrait ? À quelles
conditions de temps l’opération peut-elle être régulièrement accomplie ?
Suivant
quelle procédure convient-il de la conduire ? Qui peut mener à bien
l’opération ? Le Conseil d’État répond à toutes ces questions au
bénéfice d’une jurisprudence nourrie, parfois contrastée, qui n’est pas
nécessairement celle des cours et tribunaux, ni celle de la Cour des
comptes, lesquels sont aussi confrontés à la réalité du retrait.
La
question se pose, par ailleurs, de savoir comment le droit de l’Union
européenne et le droit de la Convention européenne de sauvegarde des
droits de l’homme appréhendent les multiples problèmes que suscite
l’opération de retrait. Il y va, bien sûr, de l’opération de retrait
menée à l’échelon européen. Mais il y a aussi l’opération de retrait
nationale, régionale ou locale belge aux prises avec les exigences
toujours plus subtiles des droits européens.
C’est aux nombreuses
interrogations que suscite ce que l’on a coutume de nommer la théorie
du retrait d’acte que le Centre Montesquieu d’études de l’action
publique de l’Université catholique de Louvain a choisi de dédier le
quarantième volume de sa collection.
Ce volume, qui correspond
aux actes du colloque organisé à Louvainla-Neuve le 28 mars 2019, donne
l’occasion à nombre des meilleurs spécialistes en la matière de répondre
à ces questions. Ces spécialistes ne sont pas seulement belges. Ils
sont aussi étrangers, en vue d’apporter, au débat scientifique,
l’éclairage de droit comparé qui s’impose.
Table des matières
Avant-propos
La théorie du retrait d’acte administratif en droits belge et européen
Le
retrait : notion, fondement et champ d’application , distinction avec
d’autres révisions de l’acte administratif par son auteur
L’acte créateur de droits
Les questions communes de compétence et de procédure
Le
retrait de l’acte administratif irrégulier créateur d’effets avantageux
ou le périple sinueux entre équilibre, précarité et complexité
Les catégories résiduelles . Le retrait des actes non créateurs de droit et des actes légaux créateurs de droit
Les effets du retrait et la réfection de l’acte retiré
Le retrait est-il le succédané damné de l’annulation ?
Le retrait d’acte, les cours et tribunaux, et la Cour des comptes
La théorie belge du retrait d’acte au regard du droit européen
La théorie du retrait d’acte administratif en droit comparé
Le retrait d’acte en droit français
Die Systematik der Aufhebung von Verwaltungsentscheidungen in Deutschland
La teoria della revoca dell’atto amministrativo in Italia
La théorie du retrait d’acte administratif en Italie
Conclusions