Description du produit
- Catégories: Histoire de l'UE
- Editeur: LA DECOUVERTE EDITIONS
- ISBN: 9782348069055
- Date de publication: 14/04/2022
- Reliure : Broché
- Nombre de page : 127
- Langue: Français
Résumé
Les institutions européennes ont acquis une puissance considérable, de l’euro à l’accès aux vaccins contre la Covid-19, en passant par le programme Erasmus ou par l’action visant la Russie dans la crise ukrainienne. Comprendre les enjeux du présent impose de revenir sur l’histoire en remontant aux origines, dans l’Europe ravagée de 1945, avant la création de multiples organisations, dès 1948, dont l’Union européenne née en 1992.
Dans une approche chronologique et thématique, cet ouvrage répond aux questions majeures : la construction européenne a-t-elle été impulsée par la France, l’Allemagne ou les États-Unis ? L’Union européenne est-elle sociale ou néo-libérale ? Souffre-t-elle d’un « déficit démocratique » ? Qu’est-ce qu’être « européen » ? L’Europe industrielle, celle d’Airbus et d’Ariane, peut-elle prospérer ?
Si l’accent est mis sur les Communautés puis l’Union européenne, les autres organisations, telles que le Conseil de l’Europe ou l’OTAN, ne sont pas ignorées, de même que les projets d’armée européenne ou de « Communauté européenne de la santé », qui reviennent régulièrement sur le devant de la scène.
Table des matières
I. Chronologie : assurer la paix et réagir au déclin
L’idée européenne, 1919-1945
Un « petit cap du continent asiatique »
Le mensonge de l’« Europe nouvelle »
La naissance des Europe(s) dans la guerre froide (1948‑1955)
Les deux ruptures de 1945 et 1947
L’Europe atlantique
L’Europe indigène : le Conseil de l’Europe
La date fondatrice du 9 mai 1950
L’emballement fédéraliste
La querelle de la CED
La Communauté européenne régulatrice de la mondialisation (1956‑1992)
Le triple tournant de la CEE
Encadré : Les organisations européennes pendant la guerre froide (1948‑1989)
Le « challenge gaullien » après la « lune de miel »
Le couple élargissement/approfondissement
La « relance européenne »
L’Union européenne, synecdoque du continent (1992‑2005)
L’euro
La réunification de l’Europe
Le traité constitutionnel
Les crises (depuis 2005)
Les crises politico-institutionnelles
La crise de la zone euro
Le Brexit : exception ou début d’une désintégration ?
La pandémie de Covid-19
II. Fédération ou club d’États-nations ?
Le modèle communautaire
Les pionnières : les Europe(s) non communautaires
La spécificité du modèle communautaire
L’énigme de la définition
Une complexité byzantine ?
Schengen : du Luxembourg au continent
L’« euroïsation » de l’Union ?
Une implication plus directe des citoyens
Centralité et attractivité
Les élargissements : de six à vingt-sept
La prééminence de la Communauté
Les autres organisations régionales en comparaison
III. Europe libérale ou Europe sociale ?
Le marché au cœur de l’Europe
Un marché régulé
Le contre-modèle de la « zone de libre-échange »
Apprivoiser la mondialisation
Du marché commun au marché unique
Une logique extensive, jusqu’à l’Europe du football
Une Europe ultralibérale ?
Concurrence équitable ou darwinisme normatif ?
L’Union économique et monétaire : projet socialiste ou carcan ordolibéral ?
La crise de la zone euro et le drame grec
La réforme de l’euro
À la recherche de la politique industrielle européenne
Les cartels de l’acier
Du « défi américain » à Airbus et Ariane
De Super Mario à Borgen
L’Europe sociale est-elle possible ?
La PAC : Europe sociale ou Europe industrielle ?
La libre circulation des personnes
L’égalité hommes-femmes
Le combat Delors-Thatcher
La solidarité régionale contre les inégalités ?
Un leader environnemental par défaut
Conclusion : une Europe par ou pour le marché ?
IV. Complot d’élites fédéralistes ou aspiration populaire ?
L’influence de l’euroscepticisme
Les limites du fédéralisme : les « pères » (et « mères ») de l’Europe
De Gaulle et Thatcher, moteurs de l’Europe ?
L’euroscepticisme dans les référendums depuis Maastricht (1992)
Intégration et désintégration
Des critiques anciennes et multiples
Technocratie supranationale ou bouc émissaire ?
L’hostilité aux institutions
La diversité des approches historiennes
Conclusion
V. Peut-on mourir pour l’Europe ? L’identité européenne en question
Une culture européenne spécifique ?
L’identité atlantique de l’Europe
L’opposition à Washington aux sources de l’« Europe européenne »
L’empreinte coloniale et postcoloniale
L’Eurafrique
L’encombrante Turquie
Une identité communautaire récente
Un patriotisme européen civique ?
Les divisions internes : de Charlemagne à Charles Quint
L’impuissante Europe géopolitique
La défense : entre OTAN et « Europe européenne »
Conclusion
Repères bibliographiques.